20100131
20100125
20100124
20100109
20100108
do you see what we've done ?
tu as cru que tu pouvais étouffer les cris, ravaler les larmes. mais c'est faux, totalement faux. t'es même pas capable de faire un pas sans tomber et t'écorcher les mains, les genoux. t'es même pas capable de l'oublier, tu cherches sa main dans le noir. on dit " tomber sept fois, se relever huit ", toi tu ne t'es jamais relevée. t'as laissé ton fardeau t'enfoncer dans le néant. ta douleur, s'est devenue une partie à part entière de toi, à l'égal des autres. certes, la balafre de ton coeur te fera toujours souffrir mais le temps continuera son travail. pourtant toi, tu t'accroches désespérément à ce que tu n'as jamais eu et à ce que tu n'auras certainement jamais. ça ne t'empêches pas d'espérer. Ah, cet espoir ! ton fidèle ami qui te remplit d'illusions à débordement et qui t'enfonces un peu plus. néanmoins tu le chéris comme s'il était ton dernier recours. et tu feins tous les jours : un sourire, un façade ... tu n'es plus qu'une âme errante. donc c'est une nouvelle année ? mais tu ne ressens aucune différence
20100106
20100102
trouble maker
je crois que j'y suis, j'ai atteint le fond du gouffre. je ne sais même pas ce qui me retient, la folie surement. la folie pure, tu me ronges de l'intérieur. il ne reste plus que toi, toi et toi. plus inaccessible que jamais, j'ne sais pas à quoi je m'attendais... mais il y a ces sentiments incompréhensibles qui bouillent en moi, qui me réchauffent les nuits d'hiver. j'étouffe sans toi, ton souvenir ne me suffit plus. j'ai besoin de ta voix, de tes yeux, de tes lèvres, de tes cheveux, de ta peau. ça me happe, me torture, me donne le tournis, me coupe le souffle. cet amour infirme, cet amour avec aller mais sans retour. la fascination du pire, de l'inconnu, de l'impossible. tu étais là, en face de moi. c'est fou comme cette image me frappe de plein fouet, un peu plus chaque jour, à croire que tu t'immisces un peu plus entre les mailles. qui l'aurait cru que tu prennes autant de place dans un si petit coeur. pourtant j'te donne tout, tout ce que je possède en fermant les yeux. est-ce que parfois tu sens battre ce coeur sous ma poitrine ? il est bien là, présent, mais l'amour bizarrement rétrécit le coeur. et je ne peux me raccrocher éternellement à des souvenirs, qui par ailleurs sont des souvenirs meurtris par le temps. mais je te désires si intensément que je n'arrives pas à lâcher prise ... d'une certaine manière, tu me mentiens en vie. j'ai peur que si je me détaches, tout ma vie s'écroule. car ce ne sont pas que de simple mots, c'est quatre ans un mois et quatorze jours de ma vie soit exactement 1506 jours. j'ai peur de ne plus y arriver, pourtant te savoir en vie devrait me suffire, faut croire que cette situation devrait me suffire car je sais qu'il n'y aura pas d'étape supplémentaire, le temps réglementaire s'est écoulé.
~ un éternel puzzle incomplet