20090926

I could feel it go down

dans deux jours, j'aurai dix-huit ans
you left the sweetest taste in my mouth, ce soir tu es revenu me parler. pourquoi ? à deux jours du un an après, pourquoi viens-tu renouer avec le passé ? tu as eu peur d'y laisser ton coeur n'est-ce pas ? j'ai enfin réussi à me débarrasser, de ces foutus regrets qui m'empêchaient de respirer. tu es rattaché à cette image que tu as de nous. chez moi il ne reste plus rien : ton visage commence à s'effacer, tes mains ont perdu les miennes. pas la peine de chercher, tu ne trouveras rien. je n'ai plus rien à t'offrir, pas même un semblant de sourire. je nous ai enterré quelque part au fond de mon coeur, oublie le passé. maintenant il te suffit de vivre

20090922

and a trouble that can't be named

20090920

green eyes

je me souviens que j'ai pris ta main et j'ai pleuré. ces larmes toutes salées qui roulaient sur mes joues et finissaient dans mon cou. j'ai serré ta main un peu plus fort, pouvais-tu sentir mon coeur battre ? moi je ne l'entendais plus, j'avais fais abstraction de tout ce qui m'entourait à part eux. en face de mes yeux troublés, un spectacle iréel s'offrait à moi. si seulement tu avais pu ressentir tout ce qui ce passait au fond de moi. si seulement tu avais pu voir toutes ces images s'infiltrer à une vitesse folle dans mon corps, mon sang, dans mon coeur. la seule chose que j'arrivais encore à faire c'était de crier, crier ma joie, mon amour, ma fascination. c'était iréel, des millions de sentiments qui vous pénètrent en même temps. si seulement je pouvais revivre cet instant ...
- life goes too fast

20090919

p.s i love you

don't panic

Dans mon coeur, le temps semble s'être arrêté

20090918

garden state

ça fait des jours que je trimballe cette boule au ventre, jour et nuit, elle ne me quitte pas. j'ne sais plus si j'avance ou bien si je ne cesse de reculer. les larmes ne cessent de couler, sans raison apparente, mais elles sont belles et bien là, à rouler sur mes joues. elles laissent un goût salé sur mes lèvres et dévorent mon coeur.

20090917

A rush of blood to the head

je sombre,

if you never try then you'll never know

ce soir mon coeur est douloureux, j'ai les larmes aux yeux et envie de vomir. demain ça fera 14 jours, 14 jours de trop qui m'bousillent le corps et l'esprit. le contrecoup du bonheur peut-être. les mots m'font tellement mal pour sortir, rien que de les écrire ça m'épuise. tout mon corps est las, tous mes membres semblent prêts à abandonner ma dépouille, tous mes organes crient au secours. ne parlons pas de ce coeur, il va bel et bien exploser. comment passer du summum au néant aussi aisément ? en un clin d'oeil, je suis là, obligée de trainer toute mon âme pour avancer. et j'ai peur de tendre la main, de voir que je suis réellement fragile et vulnérable. mais je ferme les yeux, fais comme si de rien n'était et me laisse porter

no my dreams did not come true no they only came apart

parler je n'aime pas trop ça, j'ai toujours l'impression que les mots m'échappent, qu'ils se dérobent, s'éparpillent, au moment de les dire ils se troublent, se dispersent. je garde pour moi l'excédent, l'abondance, ces mots que je multiplie en silence pour approcher la vérité. maintenant je sais une bonne fois pour toutes qu'on ne chasse pas les images, et encore moins les brèches invisibles qui se creusent au fond des ventres, on ne chasse pas les résonnances ni les souvenirs qui se réveillent quand la nuit tombe ou au petit matin, on ne chasse pas l'écho des cris et encore moins celui du silence. je sens mon coeur battre dans mon cou, il y a trop de mots dans ma tête qui se mélangent, se percutent, comme un immense carambolage, des phrases toutes brouillées se disputent le devant de la scène. à partir de quand il est trop tard ? je ris aussi je crois, je suis heureuse, là, tout de suite, dans l'engourdissement du sommeil, et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant. parfois il me semble qu'à l'interieur de moi quelque chose fait défaut, un fil inversé, une pièce défectueuse, une erreur de fabrication, non pas quelque chose en plus, comme on pourrait le croire, quelque chose qui manque. c'est du chagrin et puis c'est tout. un grand chagrin qui ne se dissout pas dans l'eau, ni dans l'air, un genre de composant solide qui résiste à tout. moi je sais que parfois il vaut mieux rester comme ça, à l'intérieur de soi, renfermé. car il suffit d'un regard pour vaciller, il suffit que quelqu'un tende sa main pour qu'on sente soudain combien on est fragile, vulnérable, et que tout s'écroule, comme une pyramide d'allumettes.
No et moi

20090913

do not speak as loud as my heart

~040909