20091002

de toi, je ne veux qu'un sourire

Ce que j'aime chez toi, c'est ce sourire qui ne quitte jamais tes lèvres et tes deux yeux qui brillent sans cesse. C'est aussi quand je te fais rire à m'en éclater les oreilles, quand tu fais ensuite n'importe quoi pour me rendre la pareille. Il n'y a pas moins compliqué, j'aime juste être à tes côtés. Mais ces temps-ci, nos moments ont perdu de leur saveur, nos rires de leur candeur. De plus en plus de silences, et de moins en moins ta présence. Je te sens loin, je te sens ailleurs. Pourtant, tu es bien là, à côté de moi, mais je sens que déjà tu t'en vas. Je le sens au vide dans tes yeux, je le sens au froid de ta peau, je le sens à tes sourire qui sonnent creux ; cette présence qui n'est déjà plus vraiment toi, et ton absence qui semble m'arracher une partie de moi. Je ne veux pas, je ne peux pas. Je ne supporterai pas de te dire adieu. Je ne peux pas, je ne veux pas, de nouveau te voir souffrir. Car je la sens dans ces sourires, cette souffrance qui semble trop grande pour être partagée. Cette souffrance que tu n'oses pas m'imposer, peut-être de peur de me blesser ? Dans tes yeux, les larmes ont fait place à la sécheresse et dans ton coeur, tout semble s'estomper. A certains moments, j'ai presque l'impression que tu m'as oublié. Si tu savais comme j'ai peur quand dans tes yeux, je ne vois plus qu'une inconnue. Si tu savais comme tu me fais mal quand tu t'obstines à ne pas me parler alors que tu vois mes larmes coulées. Les tiennes, je les connais par coeur. Combien de fois les ai-je séchées, combien de fois t-ai-je consolé ? Je ne sais plus très bien, mais je sais que je ne pouvais supporter de te voir pleurer. Alors qu'est-ce que tu attends, toi, pour me rassurer ? Me dire que tu ne faisais que jouer, ou du moins me dire ce qui depuis quelques temps semble te ronger ? Je n'attend que ça. Raconte moi, j'écouterai. Pleure, j'essuyerai. Hurle, j'appaiserai. Mais c'est trop dur pour moi, tu comprends, de te regarder disparaître peu à peu et de rester les bras croisés. C'est trop dur, et je ne m'étais pas préparé à te voir t'en aller, à ce rejet. Alors s'il est impossible pour toi de me confier ce qui t'a fait changé, parle moi au moins. Rien qu'une fois, est-ce trop te demander ? Un seul mot de toi, un seul sourire ; quelque chose à quoi me raccrocher quand nos vies se seront séparées, est-ce réellement si compliqué ?...


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